La réalisation d'un faux plafond acoustique permet de limiter la propagation de trois types de nuisances : les bruits aériens (conversations, appareils, véhicules, etc.), les bruits de chocs (déplacements de meubles, bruits de pas, etc.) et les bruits d'équipements (ascenseur, chasse d'eau, etc.). On distingue principalement deux techniques pour réaliser un faux plafond acoustique.
- Le sous-plafond collé : cette technique consiste à poser directement sur le plafond un matériau isolant, généralement vendu en rouleaux ou en plaques. Bien qu'il s'agisse de la méthode la plus simple pour améliorer l'isolation phonique d'un logement, c'est aussi la moins efficace. Côté budget, il est possible de trouver des dalles à partir de 2€, tandis que d'autres matériaux plus techniques seront beaucoup plus onéreux, tels que les panneaux de polystyrène par exemple.
- Les faux plafonds suspendus : cette installation consiste à laisser un espace vide, appelé plénum, entre le plafond d'origine et le nouveau plafond. L'avantage de cette solution est de permettre la pose d’un isolant acoustique entre les deux plafonds afin de limiter la propagation des bruits. De plus, un faux plafond suspendu est désolidarisé de la structure porteuse. De la sorte, les vibrations provenant de l'étage supérieur ont moins de chance de se propager. Dans la plupart des cas, cette installation sera réalisée avec une ossature métallique, sur laquelle on viendra fixer des plaques de plâtre. Comptez entre 8 et 15€/m2 (hors main-d’œuvre) pour une telle réalisation.
Envie de vous renseigner davantage?
